Les souris aiment se trouver en présence d’êtres humains. Nous, propriétaires ou locataires, leur procurons involontairement de la nourriture et des endroits chauds pour s’abriter. Quand le froid arrive, les souris déplacent leur nid à l’intérieur. Cela peut occasionner de sérieux problèmes.
En effet, elles se reproduisent très rapidement, provoquent des dégâts par leurs grignotages, sont vectrices de maladies variées (telles que E. coli, salmonellose, hantavirus, etc.) et s’attaquent à nos aliments. Une infestation de souris pose donc simultanément des problèmes d’hygiène et de sécurité.
Quelques maladies propagées par les souris
La salmonellose est une bactérie qui entraîne une intoxication alimentaire. Les souris sont connues, notamment pour leur curiosité. Tout au long de leur chemin en quête d’aliments, elles laissent derrière elles, urine et déjections à divers endroits, par exemple, sur les plans de travail et dans les armoires de cuisine.
La leptospirose, également appelée maladie de Weil, est une maladie infectieuse d’origine bactérienne, principalement contractée par les urines des souris.
Le hantavirus est propagé par les excrétions des souris ou par les morsures. En 2012, le Yosemite National Park aux USA a connu une épidémie de hantavirus.
Dommages potentiels causés par la présence de souris
Il peut s’agir de câbles rongés, de sacs de provisions déchirés, de divers matériaux détériorés à l’intérieur d’un bâtiment (bois, plastique…). Il est possible de différencier si les dégâts, dus aux grignotages, sont l’oeuvre de souris ou de rats.
Les souris possèdent des dents plus petites et laissent des bords plus lisses quand elles rongent, alors que les rats laissent des traces en dents de scie.
Les souris laissent des traces graisseuses d’une couleur brun-noir, dans les lieux qu’elles empruntent régulièrement. Ces traces sont dues aux frottements de leur pelage graisseux contre les parois.
Les souris voient plutôt mal et, par conséquent, se servent de leurs vibrisses comme organe tactile afin d’explorer l’environnement. Dans les espaces ouverts, elles ne peuvent pratiquement rien sentir, car leurs vibrisses n’arrivent pas à entrer en contact avec l’environnement de façon efficace. Cela génère un sentiment d’insécurité. C’est pourquoi elles restent toujours près des murs.
Le plus grand danger est lié à la contamination. En effet, les souris sont vectrices de maladies et de bactéries susceptibles de contaminer notre nourriture ou notre eau potable.
Les rongeurs peuvent transmettre les maladies de plusieurs façons:
- Par la dégradation des réserves alimentaires
Les souris mangent tout au long de la journée, mais seulement de très petites quantités à la fois. Elles goûtent à tout, et de ce fait, elles contaminent beaucoup plus de réserves que celles qui leur sont nécessaires. Toute nourriture qui a été au contact d’une souris doit être jetée, car le risque de contamination est sérieux.
- Par leurs morsures
- En souillant les aliments par leurs excréments, leur urine et leurs poils
- De façon indirecte, par les animaux de compagnie (chiens, chats …) ou encore par les insectes hématophages
- Par la contamination de l’eau potable.
Un des indices qui peut nous révéler qu’il y a eu contamination, c’est la présence d’une odeur pénétrante (ammoniac-urine).
Les matériaux tels que cartons, isolants et papiers déchirés sont utilisés par les souris pour la fabrication de leur nid. Elles les utilisent souvent dans des cachettes peu accessibles: plafonds, grenier …
On peut détecter leur présence si on entend des bruits de grattement, le long des plafonds et des murs.
Les cadavres favorisent très souvent la venue d’autres espèces parasites.
Entreprise et infestation de souris
- Préjudices financiers;
- Nuisance au niveau de l’infrastructure, mais aussi contamination des stock, risques d’incendie;
- Perte de crédit (confiance, réputation) à la fois auprès des clients et des employés.
Une problématique importante réside dans le fait que les souris se reproduisent très vite. En une année, un couple de souris peut mettre au monde jusqu’à 1200 petits.
Une fois qu’une souris s’est frayé un chemin pour entrer à l’intérieur, il est simple pour une autre souris de l’imiter. Elle repère l’odeur de la première souris et emprunte le même chemin. Les souris peuvent se faufiler dans les orifices les plus petits.
Dimension psychologique et la phobie des souris
Beaucoup de personnes ont une phobie des souris. Dès qu’elles aperçoivent une souris, elles appréhendent d’en voir d’autres apparaître, dans chaque recoin de la maison. En outre, les gens ont souvent honte d’avouer qu’ils ont un problème de souris à la maison, car cela est souvent associé à un manque d’hygiène.
Article du CAA Québec: Guide des animaux envahissants • La souris et le rat • Souris et rats n’ont besoin que d’un espace gros comme une pièce de monnaie pour s’infiltrer et ils se multiplient rapidement.
Nos exterminateurs de souris se déplacent…
La musophobie
Les musophobes font également une fixation sur le caractère incontrôlable de ces petits rongeurs et le fait qu’ils peuvent à tout moment les attaquer. Le contact, même simplement visuel avec une souris ou un rat peut provoquer des crises d’hystérie, accompagnées de sudation extrême, de tremblements et de palpitations. Fréquemment, lorsqu’il y a une confrontation au rongeur, le musophobe s’enfuit, pris d’une panique incontrôlable. La musophobie a pour conséquences la peur et l’évitement de lieux comme les caves, les greniers, les égouts, endroits où les rongeurs sont susceptibles d’avoir pris place.
Un des traitements non psychologiques est d’acquérir un chat. C’est une manière d’avoir un allié fiable dans la lutte contre les rongeurs.
Rongeur: mulot ou souris?
Vous avez repéré des rongeurs dans votre habitation, mais vous n’êtes pas sûr de leur identité ? Le mulot peut être assez facilement pris pour une grosse souris.
Voici quelques indices d’expert pour arriver à les différencier:
– Leur apparence: le mulot est plus grand qu’une souris : en moyenne 10 cm, 7 cm pour la souris. En regardant de plus près, vous verrez que le mulot possède un pelage brun foncé, voire roux, alors que la souris est davantage dans les tons gris.
– Leur régime alimentaire: le mulot se nourrit essentiellement de racines, de graines, d’escargots ou de vers de terre. La souris, elle, apprécie les céréales, mais elle est souvent plus attirée par les aliments gras tels que le beurre, le fromage, ou encore le lard.
– Vos extérieurs: si votre jardin est saccagé, vous avez affaire à une famille de mulots. En effet, ces derniers creusent des tunnels et retournent la terre, à la recherche de nourriture.
Souris en appartement: qui paye la facture?
Une invasion de souris ne se gère pas de la même manière dans une maison individuelle que dans une copropriété. En effet, c’est l’immeuble tout entier qui est susceptible d’être infesté ! C’est pourquoi il est impératif de prévenir le propriétaire ou le concierge de votre immeuble. Il est absolument capital d’avertir les personnes responsables de votre logement, car ce sont eux qui doivent instaurer des actions de lutte anti-souris.
Par contre, si elle est localisée dans un appartement, ce sera à la charge du propriétaire. Si le locataire a rendu le logement insalubre, les frais d’extermination seront à sa charge.
Souris à l’intérieur des cloisons
Les souris se déplacent facilement entre les murs, il est donc parfaitement possible d’entendre des souris courir ou gratter entre les cloisons.
Vous pouvez alors entreprendre une chasse aux trous et aux fissures qui leur permet l’accéder aux cloisons.
Pensez aussi à vérifier les combles et la cave, car elles peuvent entrer grâce aux tuyaux et se frayer un passage entre les murs.
Avant de faire appels aux services d’un spécialiste, vous pouvez tout à fait installer des répulsifs naturels près des interstices et des trous que vous avez repérés. Cela permettra notamment de limiter l’invasion avant l’arrivée de l’exterminateur.
Comment se déroule une extermination de souris?
Il est possible d’acheter en commerce un grand nombre de produits pour faire fuir, attraper ou encore éliminer les souris: trappes à souris, poison, répulsif, anti rongeurs, ultrason… Les possibilités ne manquent pas.
L’exterminateur de souris cherche des solutions adaptées à votre problème. En effet, les rongeurs peuvent se multiplier à une vitesse folle et provoquer de nombreux dégâts. Il devient dès lors une nécessité de s’en débarrasser le plus rapidement possible.
Extermination de souris: mode d’emploi
Quand un tuyau est grandement endommagé, les souris n’hésitent pas à tirer parti de la situation en s’infiltrant. Elles se positionnent ensuite dans les murs et les plomberies. Pour les éliminer, le recours à un exterminateur de souris devient indispensable.
Une extermination entière et propre s’avère indispensable pour se protéger efficacement
L’exterminateur de souris procède d’abord à une analyse de la situation, ainsi que des dangers. Il réalise très fréquemment un test de fumée pour repérer les bris d’égout. Il se charge ensuite de mettre en place les bonnes actions pour vous débarrasser de toutes les souris. En effet, il est nécessaire de procéder à une inspection des lieux afin de déterminer le degré d’invasion.
Les traces de déjections permettent de déterminer le type de rongeur à faire disparaître. Il faut environ quatre jours avant que les premières mortalités aient lieu suite à l’installation des appâts. Les produits rodenticides, raticides ou pièges, sont conçus pour que les rongeurs les considèrent comme inoffensifs. En effet, une molécule empêche leur mort immédiate, ce qui amène leurs compagnons à ne pas se méfier.
De plus en plus, les experts font le choix de se servir de produits écologiques qui sont en adéquation avec les normes en vigueur.
Ils procèdent à une extermination de souris en prenant bien soin d’empêcher un éventuel retour. Le fait de recourir aux services d’un exterminateur professionnel est toujours la garantie d’un travail adapté avec la meilleure méthode, afin de résoudre efficacement votre problème.